Une baisse des prix de l’immobilier ancien en 2015

Une baisse des prix de l’immobilier ancien en 2015 de 14 % Les prix de l’immobilier ancien pourraient baisser cette année, selon empruntis.com et seedsfinance Les prix de l’immobilier ancien pourraient baisser jusqu’à 14% cette année, selon empruntis.com et seedsfinance. L’économiste d’HSBC France anticipe, elle, un recul de 6% seulement. Les prix pourraient se stabiliser dès le début de 2010, pour les premiers, mais en 2011-2012 seulement pour la seconde.

« Les prix de l’immobilier ancien devraient, selon nos prévisions, baisser de 14% en 2009″, fait valoir Geoffroy Bragadir, fondateur du courtier de crédits en ligne empruntis.com. Avec la chute de -9,9% déjà enregistrée l’an dernier (source FNAIM), les prix pourraient donc avoir reculé de près de 25% sur deux ans à fin 2009… De son côté, Mathilde Lemoine, directeur des études économiques et de la stratégie marchés chez HSBC France anticipe « une chute exceptionnelle des prix de vente en 2009, de -6% en moyenne pour les logements anciens et de -5% pour les logements neufs,à cause de la trop faible capacité d’achat des ménages et du niveau élevé des stocks ».

A quand la stabilisation des prix ?

Sur les 10 années de hausse, les prix avaient gagné 140%. Vont-ils les reperdre ? « A priori, non », explique Cyril Blesson, chef économiste chez seedsfinance, qui prévoit une stabilisation des prix de l’immobilier ancien dès le début de l’année 2010. Chez HSBC en revanche, Malthilde Lemoine, est moins optimiste, avec des « prix de vente des logements qui continueraient de reculer en 2010, voire jusqu’en 2011-2012 selon notre modélisation cyclique ».

La baisse des taux des crédits immobiliers ne suffit pas

Les signaux ne sont effectivement pas bon. « Ce qui va peser le plus sur le marché immobilier en 2015, ce n’est pas le taux des crédits immobiliers, mais la montée du chômage, le ralentissement de l’augmentation des revenus des ménages et les pertes patrimoniales qu’ils ont enregistrées », explique Cyril Blesson. En clair, la crise économique et le très mauvais premier semestre que nous annoncent les économistes. Mais les autres facteurs ne doivent pas être négligés. Les taux des crédits baissent. Actuellement à 4,75% hors assurance à 15 ans, ils devraient encore baisser, « jusqu’à 4,50% en mars », selon Geoffroy Bragadir. Mais, les conditions de crédits, elles, ne vont pas s’assouplir et les banques vont être de plus en plus réticentes à prêter à long terme (25 ans à 35 ans), selon l’enquête réalisée par empruntis auprès de ces partenaires banquiers. Mais va également peser sur le marché immobilier « l’encours important d’invendus, les soldes auxquelles vont être contraints les détenteurs de crédits relais qui ne parviennent pas à se défaire de leur bien », selon Cyril Blesson. Enfin, avec les prévisions de baisses des prix des biens et des crédits immobiliers, dans une conjoncture économique très assombries, les ménages intéressés par l’achat pourraient bien être tentés d’attendre…

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La baisse des prix rend davantage de ménages solvables

Les taux d’intérêt des crédits immobiliers baissent. Ils restent cependant supérieurs à ceux pratiqués en 2013. Mais, malgré tout et du seul fait de la baisse des prix de l’immobilier, la mensualité à payer pour le même bien a baissé en 2014 selon empruntis.com (voir tableau). La valeur du bien convoité (146.250 euros en 2007) a été ramenée à 131.625 euros en 2014 et malgré le taux du crédit immobilier qui est passé de 4,50% à 4,85%, la mensualité a baissé, le coût total du crédit ayant reculé de 1.563 euros. En 2009, les résultats devraient être plus spectaculaires, car non seulement les prix de l’immobilier vont baisser plus fortement, mais aussi ceux du crédit immobilier dont la moyenne de taux à 15 ans devrait s’établir à 4,50% sur l’année 2009, selon empruntis.com.

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